En 1940, les services secrets britanniques créent une organisation secrète, le MI9, chargée de donner aux pilotes de la Royal Air Force opérant au-dessus de l’Allemagne et des territoires occupés les moyens de s’évader. Un attirail ingénieux d’objets est alors développé sous l’impulsion de l’officier Christopher Clayton Hutton.
Parmi ses trouvailles figurent des bottes à talons creux où l’on cachait des objets, des porte-cigarettes télescopes, des boîtes à cigarettes à double fond et des boussoles miniatures qui se cachaient dans un stylo, un crayon ou un bouton de veste.
Un autre de ces objets, est l’ « escape maps ». Ce sont des plans imprimés sur des foulards en soie, représentant les cartes des théâtres d’opérations sur lesquels étaient envoyés les pilotes afin de les renseigner sur leur zone d’intervention.
Ces cartes comprennent les zones d’occupation et les zones libres avec le tracé des routes, des voies de chemin de fer, des points de passage et l’échelle de grandeur. La plupart de ces cartes représentent le territoire français, l’Allemagne et l’Italie.
Contrairement aux cartes traditionnelles en papier, elle se déploie en silence, résiste à l’eau et à l’usure. La carte se dissimule facilement sous les vêtements ou se noue autour du cou.
Ces cartes en soie étaient destinées principalement aux pilotes et parachutistes, mais aussi dissimulées dans des colis remis aux prisonniers .

Les « escape maps »
Les « escape maps », en français « foulards d’évasion » sont apparus lors de la seconde guerre mondiale.